Fièvre du Nil occidental

La fièvre du Nil occidental

La fièvre du Nil occidental est un virus transmis par les moustiques à l’Homme. Les oiseaux sont le réservoir naturel de l’agent pathogène. Des cas ont été signalés en France et ailleurs dans le sud de l’Europe.

On nomme parfois l’agent pathogène responsable de la fièvre du Nil occidental, virus West Nile. Le virus a été isolé pour la première fois en 1937 en Ouganda dans le district de West Nile.

Le pourtour méditerranéen connaît une épidémie sans précédent.

LE FIGARO

La Fièvre du Nil occidental en France

Les premiers cas de fièvre du Nil occidental autochtones en France ont été signalés durant les années 1960. En 2017 et en 2018, les départements français concernés par au moins un cas de fièvre du Nil occidental autochtone sont les Alpes-Maritimes, les Pyrénées Orientales, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et la Corse-du-Sud.

Comment diagnostiquer cette maladie chez un malade ?

Les symptômes de type grippaux qu’endurent les malades se rencontre dans de nombreuses infections. Il est donc nécessaire de passer par le dépistage. L’analyse se fait à partir d’un échantillon sanguin.

On recherche alors les anticorps produits par le malade. Mais on peut aussi rechercher les gènes du virus lui-même par PCR.

Comment se propage la maladie ?

Les oiseaux migrateurs et les oiseaux domestiques jouent un rôle important comme réservoir naturel de la maladie. Les canards et les pigeons sont les principaux porteurs. Les volatiles peuvent contracter et mourrir de la maladie. C’est le cas des espèces de la famille des Corvidés (comme les corbeaux) qui sont très sensibles.

Les oiseaux les plus sensibles à ce virus sont les espèces américaines. En effet elles n’ont jamais été en contact avec le virus jusqu’à son introduction sur le continent américain en 1999.

La transmission du virus entre oiseaux se fait par le moustique mais également par d’autre voies. Les moustiques du genre Culex qui s’alimentent du sang d’oiseaux peuvent ensuite contaminer les mammifères qu’ils viendront à piquer. Le virus a aussi été retrouvé chez des tiques.

Culex pipiens est un vecteur du virus du Nil occidental.
La femelle du moustique Culex pipiens peut transmettre le virus du Nil occidental. Source Wikimedia.

L’homme est un hôte accidentel. Mais il n’est pas le seul à pouvoir être contaminé par ce virus. Le cheval est parfois victime de cette maladie souvent grave et mortelle pour les représentant de son espèce. D’autres espèces comme les chien, le chat et la vache domestique peuvent être touchées.

Notons que le virus peut également être transmis d’une personne à une autre à la suite d’une transfusion sanguine.

Quels sont les symptômes de cette maladie ?

Dans la plupart des cas, c’est-à-dire dans 80% des cas, l’infection est silencieuse et la personne contaminée de ressent aucun symptôme. Lorsque des symptômes se manifestent il s’agit généralement de fièvre, maux de tête, des douleurs musculaires, de la fatigue et des douleurs articulaires.

Même si elles sont rares, il existe des formes rares de la maladie, évoluant sur des complications neurologiques. Plusieurs décès ont été constaté en Europe du Sud (Italie et Grèce) depuis le début de l’épidémie.

Comment lutter contre la fièvre du Nil occidental ?

Il est nécessaire de lutter contre cette maladie aussi bien au niveau de national et régional. Mais aussi à titre individuel en s’assurant de ne pas favoriser la prolifération des moustiques.

Le vecteur de la fièvre du Nil occidental est un moustique du genre Culex. Cet insecte est principalement nocturne. Il est important de se protéger durant son sommeil. Les moustiquaires sont très efficaces. Des pièges à moustiques placés dans un jardin permettent de capturer les femelles adultes à la recherche d’un hôte à piquer.

Quelles sont les autres maladies transmises par les moustiques ?

Les moustiques peuvent transmettre à l’Homme de nombreux agents pathogènes en France et à l’étranger. Consultez notre page présentant les principales maladies transmissent pas les moustiques.

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